Over Mountains by The Monkey In The Abstract Garden

Alexandra Grimal — voice, mini rhodes, little stones, reeds, pieces of wood, cymbals, keyboard, pearls, Tibetan bowl, wooden pucks, dried flowers, corn balls, wooden frog, egg

Benjamin Lévy - electronics

Didier et Aiko Aschour — percussions on « A Little Candle »

To Didier and Aiko

Before the world comes to a standstill, a little family on top of a tower in a fairy tale castle starts packing. Quickly, we put into the bags, the songbook, the pastels, the drafts of music paper scribbled in all directions, some clothes, books, thoughts, poems, small pebbles picked up, snatches of Chambord... take away the little things of this so majestic place. Panic, tomorrow begins the ‘lockdown’ we must go back somewhere, choose a place where we can hear the birds singing while the world is suspended.

I wrote these songs while listening to the black swifts circling in the sky, chatting with the gardeners and making my voice reverberate among the ancient stones. The words flowed little by little with a few notes on a makeshift piano. A few tears also flowed, from the vulnerability of saying through music, of letting the door to the inner world and emotions open once again, but in such a different way.
To give my voice to the world and to let it fly away, like the migratory birds which unceasingly, over the years, come back to
the places of their anchorage.

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Avant que le monde ne s’arrête de tourner, une petite famille tout en haut d’une tour dans un château de contes de fées prépare ses bagages. Vite, on met dans le sac, le cahier de chansons, les pastels, les brouillons de papier à musique griffonnés en tous sens, quelques vêtements, livres, pensées, poèmes, des petits cailloux ramassés, des bribes de Chambord… emporter des petits riens de ce lieu si majestueux. Panique, demain commence le « confinement », il faut rentrer quelque part, choisir un lieu où l'on peut entendre les oiseaux chanter pendant que le monde sera suspendu.

J’ai écrit ces chansons en écoutant les martinets noirs tournoyer dans le ciel, en discutant avec les jardiniers et en faisant résonner ma voix au milieu des pierres si anciennes.
Les mots s’égrainaient petit à petit avec quelques notes sur un piano de fortune. Quelques larmes aussi perlaient, de la vulnérabilité de dire par la musique, de laisser s’ouvrir une fois de plus, mais d’une façon si différente, la porte du monde intérieur et des émotions.
Donner ma voix au monde et la laisser s’envoler, comme les oiseaux migrateurs qui sans cesse, au fil des ans, reviennent visiter les lieux de leur ancrage.

Tracklist

1.	Hearing Guitar	2:34

2.	Over Mountains	3:18

3.	In My Garden	6:03

4.	Wooden House	7:43

5.	Little Ones	3:23

6.	Sacred Dance	3:40

7.	Your Wisdom	1:44

8.	Climatique	4:27

9.	Unknown Father	6:25

10.	Joaquim	6:57

11.	Raindrops	2:05

12.	Nest	3:12

13.	Finding Home	6:14

14.	Territoire Refuge	5:40

15.	Éteins le silence	4:48

16.	Biosphère	4:55

17.	Racines	4:05

18.	My Child	3:35

19.	Tiers-Paysage	3:40

20.	Anent	6:23

21.	Invisible Densities	2:55

22.	Safe Place	4:41

23.	Orageux	5:45

24.	Dragonfly	2:44

25.	A Little Candle	1:56

Credits

released September 2, 2022

Alexandra Grimal composed the music in residency in the castle of Chambord in 2020.

Recorded by Céline Grangey in the Centre des Arts Numériques in Enghien-les-Bains, 9, 10, 11of February 2021
Mixed and mastered by Céline Grangey in Paris in 2021
Except for "A Little Candle" recorded in the passage, Paris, 16 of
July 2022

All texts by Alexandra Grimal except 'Territoire refuge' extract from Manifeste du Tiers-paysage by Gilles Clément, éditions du Commun.

All compositions by Alexandra Grimal, except 'Over Mountains', Wooden House', 'Climatique', 'Nest', 'Territoire Refuge', 'Biosphère', 'Racines', 'Tiers Paysage', 'Invisible Densities', 'Orageux' by Alexandra Grimal and Benjamin Lévy

‘In My Garden’ is dedicated to my adoptive grandmother Gilberte
‘Unknown Father’ is in memory of Roland

Thanks to Didier Aschour, Geneviève Grimal Defradas, Céline Grangey, Yannick Mercoyrol, Mathilde Zambeaux, Fabrice Moonen, Alexandra Fleury, Dominique Roland, Florie Baelen et les équipes du Centre des Arts Numériques d’Enghien-les-Bains, Richard Comte, Martina Catella, Aurélie Arnaud, Aurélie Martin et François Méline

Double album !

nunc label

nunc-nunc.com

nunc-nunc.bandcamp.com

Press :

⭐️ ⭐️ ⭐️
"Ces miniatures sont surprenantes, belles, un peu mélancoliques, et la voix d'Alexandra nous émeut".
Jean-Claude Vantroyen, le MAD du journal Le Soir, Belgique

"Over Mountains radiates an engaging, dreamy innocence”
Eyal Hareuveni, Salt Peanuts
salt-peanuts.eu/record/the-monkey-in-the-abstract-garden/?fbclid=IwAR0ngXv7Zkew6W0zNqOydIV5smqwZtjYPkG67yc7-bhjvdS7T4AeipoyJjo

'We can't come up with a similar record and this unique creativity appeals to us'
David Keffer, The Poison Pie Publishing House
www.poisonpie.com/publishing/reviews/text/musicreview_2022_0924.html?fbclid=IwAR2-XHeyDon36n87nxIrq5smLKsuO66tE1n_13IVjWhvS2S0eTmK5qjPyFk

Je n’aime pas trop écouter de la musique via les plateformes. Ou alors en mode « random ». Ou en fond musical. Mais il faut vivre avec son temps. Et Alexandra Grimal vit avec son temps. Elle a publié récemment un double album numérique intitulé « Over Mountains ». Alors, je me suis « isolé » et j’ai écouté. Car c’est un album à écouter vraiment. Attentivement. Il faut prendre son temps et se laisser porter par les expérimentations bruitistes de la saxophoniste (qui, ici, n’en joue pas). Elle utilise un tas d’objets qui lui servent de percussions (petits cailloux, bois, branches, perles, fleurs séchées, œufs mais aussi cloches tibétaines) qu’elle fait chuchoter au plus près du micro. On est proche de l’ASMR. Elle chante aussi, d’une voix aussi enfantine que spectrale (on pense à Stina Nordenstam à ses débuts).
Au travers de vingt-cinq titres aussi étranges qu’envoutants, Alexandra nous emmène au cœur de paysages inventés, le long de cours d’eau fraîche, de flancs de montagnes désertiques et frileux, de sous-bois inquiétants. Elle raconte ses peurs, ses chagrins, ses doutes, ses espoirs. En anglais et parfois en français, elle rend hommage à la nature, aux esprits et aux belles personnes… et à sa grand-mère adoptive. Elle est parfois accompagnée de Benjamin Lévy qui égraine quelques accords aux claviers électroniques et industriels qui contrastent avec le côté organique de l’ensemble. On navigue entre conte de fées et réflexions sensuelles. Une expérience sensorielle qui vous fait flotter entre rêves apaisés et brefs cauchemars agités. J’enlève mon casque. J’étais ailleurs.
Jacques Prouvost

Naast het recente ‘Refuge’ (Relative Pitch Records) is er van de Franse multi-instrumentaliste Alexandra Grimal ook nog het nieuwe dubbelalbum ‘Over Mountains’ dat enkel digitaal uitgebracht werd. Een sprookjesachtige luisterbelevenis boordevol hybride geluiden, ijle zang en af en toe de herkenbare klanken van echte muziekinstrumenten.

Ook de nodige misleidingen zoals in de openingstrack ‘Hearing Guitar’ waar totaal geen gitaar te horen is. Of de plotse uitbarsting in ‘Racines’. Het maakt het enkel maar intrigerender en je vraagt je af wat er nog zal opduiken. De gezongen teksten zijn van haar zelf op een uitzondering na die ze plukte uit het bijzondere ‘Manifeste du Tiers-paysage’ van Gilles Clément.

Ze componeerde alles tijdens haar residentie in het kasteel van Chambord. Veel sprookjesachtiger kan moeilijk. Benjamin Lévy (met wie ze in het verleden nog werkte) zorgde voor de nodige electronics en schreef een deel van de muziek samen met haar. Zelf hanteert Grimal een mini Rhodes, rieten blaasinstrumenten, een Tibetaanse klankschaal en allerlei natuurlijke materialen waaronder stenen en houten stokjes.

Gepaste klankband voor wie op zoek is naar verstilling en fragiele stemmingsmomenten. Ook voor fans van Lynn Cassiers (nog iemand die Grimal regelmatig uitnodigt voor haar projecten), de Pharmacia Poetica wereld van Anna Homler en haar soundtracks en het Franse label Prikosnovénie.

Georges Tonla Briquet, Jazzhalo

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