Invitées :
Cécile Delrue Birot : vielle à roue (7, 8, 9)
Elisa Trébouville : banjo (8, 9, 13)
Prise de son, mixage : Olivier Renet
Mastering : Raphaël Jonin
Graphisme : Les Fasces Nébulées
Photographies : Rebecca James
Production : La Compagnie des Possibles
Cinq ans après un premier album (Planchée, 2019, produit par l'AEPEM), ce deuxième album permet de consigner les évolutions du groupe en termes d'approfondissement du répertoire de Haute Bretagne et de proposition musicale. Dans la continuité de la démarche de valorisation patrimoniale qui est au cœur du groupe, le nouveau répertoire constituant le programme de ce deuxième album est issu des nombreuses collectes réalisées en auprès de musicien·nes et chanteur·euses de tradition populaire, et arrangé par les membres du trio. Continuant de mûrir le son d'ensemble, les arrangements ont depuis le premier disque fait une place de choix à la construction de textures musicales où les timbres de chaque instrument et voix s’entremêlent, cela sans faire de compromis sur l'interprétation des thèmes ou l'à-propos de la musique comme support de danse.
Deux musiciennes du milieu des musiques traditionnelles sont invitées sur cet album, Élisa Trébouville (banjo) et Cécile Delrue Birot (vielle à roue). Toutes deux ont une activité spécialisée dans les musiques traditionnelles du Massif Central, en concert ou en bal. L'invitation permet de souligner les affinités entre les musiques de sonneurs (notamment violoneux) de Haute Bretagne et du Massif Central, que ce soit au niveau de la façon de faire sonner les instruments, du rapport à la conduite de thèmes musicaux, de l'exploration modale, de la centralité des bourdons, de la liberté et de l'écoute inter-partenaires dans l'interprétation.
Au gré des rencontres et scènes partagées, Planchée a eu l'occasion de les inviter ponctuellement sur scène et d'être convaincu·e·s de l'adéquation entre leurs démarches.
Planchée, c'est tout d'abord un effectif peu commun : un violon, un accordéon et une contrebasse qui, elle aussi, peut jouer au sonneur. Ajoutez à cela des voix présentes mais sans tirer la couverture à elles et des pieds, comme un écho à la danse.