Contrecœur by roland decembre

FR
« Ce n’est pas la carence d’amour mais l’envie d’aimer à nouveau qui m’a inspiré toutes ces chansons », précise-t-il. L’homme derrière l’artiste a la loose glorieuse. Ses chansons, dont les rythmes ternaires invoquent les comptines de son enfance, nous arrachent des larmes dans un sourire.

Enregistré en partie avec le producteur Arnaud Pujol, puis avec l’ingénieur du son Guillaume Jaoul et le batteur Jean Thevenin, dans son studio à Pigalle, le Tropicalia, et mixé par Perceval Carré, le 1er album de roland decembre, Contrecoeur, mélange les influences : la flamboyance de la grande chanson française à la Aznavour, l’aspect clown-triste d’un Vincent Delerm, la pop planante des Pink Floyd ou de Radiohead héritée de son groupe de rock psyché Why Mud, ou la complexité des accords de jazz, associée ici ou là à une guitare manouche, qu’il a pratiquée toute son adolescence. « Pour être original, il faut être soi », conclut-il.

« J’ai trouvé dans la vulnérabilité, une puissance absolument brûlante ! Ces moments de grande douleur sont assez uniques, il faut les accueillir et les transcender, sans jamais les refouler. » L’amour qui ne marche pas jamais ne nous lasse.

EN
"It is not the lack of love but the desire to love again that inspired all these songs," he explains. The man behind the artist has a glorious vulnerability. His songs, with their ternary rhythms reminiscent of childhood nursery rhymes, bring tears to our eyes through a smile.

Partly recorded with producer Arnaud Pujol, then with sound engineer Guillaume Jaoul and drummer Jean Thevenin, in his Pigalle studio, Tropicalia, and mixed by Perceval Carré (L'Impératrice, Isaac Delusion, ...), roland decembre's debut album, 'contrecoeur' (with a heavy heart), blends influences: the grandeur of French chanson à la Aznavour, the sad-clown aspect of Vincent Delerm, the ethereal pop of Pink Floyd or Radiohead inherited from his psych-rock band Why Mud, or the complexity of jazz chords, sometimes paired with a gypsy guitar he played throughout his teenage years. "To be original, you have to be yourself," he concludes.

"I found in vulnerability an absolutely burning power! These moments of deep pain are quite unique — you have to embrace and transcend them, never suppressing them." Love that doesn’t work out never ceases to fascinate us.

Certains diraient qu’il n’y a pas de chansons d’amour avec une vision idyllique de l’amour. C’est un terrain maintes fois rebattu, à l’endroit du couple, le plus souvent travaillé par le négatif, mais rarement par un homme et à ce niveau de vulnérabilité. Un genre en soi dans lequel roland decembre a su trouver sa singularité.